Si vous n’étiez pas convaincu que nous vivons dans un état policier, ce samedi 12 décembre 2020 marquera une montée en puissance de la répression exercée sur les manifestants, rappelons que manifester est un droit inscrit à la constitution.
5 000 manifestants pour 6 000 policiers et gendarmes à Paris (chiffres du ministère de l’intérieur), plus leurs armes et il ne sont pas limités dans leur usage (grenades de désencerclement, lacrymos, LBD, matraquage), plus les motos de la BRAV, plus les véhicules lances à eau.
Le grand jeu, on montre sa force. 150 000 policiers en France.
Dissolution de la manif à 18 h précise, un nuage irrespirable, les hordes se sont resserrées précipitant les derniers courageux dans les bouches de métro. Est-ce une façon de traiter les Français ?
Une démonstration de force pour le moins suspecte
Darma-Nain veut prouver son efficacité, les Black Blocs sont sur la sellette.
Détrompez-vous, les Black Blocs c’est du pipeau médiatique, le feu à une poubelle et la violence des paroles se déchaîne sur les TV, toujours les mêmes depuis plus de 2 ans, présumés spécialistes des mouvements sociaux, petits chefs militaires à la retraite, ou encore la haine de la REM fidèle à son dictateur.
Mais voilà ! Ce samedi, les 500 black Blocs annoncés la semaine précédente avaient disparu. Le ministère apparemment moins informé.
Ou bien les Black Blocs ne seraient-ils pas des Black Blocs ? Alors qui seraient-ils pour être si soudainement devenus invisibles ?
Mais alors, s’il n’y avait pas de Black Blocs, pourquoi les policiers étaient-ils si nombreux ? Les médias tournent à l’envers, 500 puis plus rien.
Plus de flics que de manifestants
Je pensais que ces scénarios appartenaient aux auteurs de romans ou de films pessimistes nous décrivant le tunnel de l’enfer.
La fiction est rattrapée par le présent.
Dans le passé, les légions romaines, ou les fantassins napoléoniens, mais aujourd’hui les forces noires du désordre.
Les images sont choquantes, je vous l’assure !
Ne vous confondez pas, je nomme forces noires, non pas les Black Blocs mais la garde macronienne.
Et pour prouver leur efficacité, ils foncent dans le tas, peu importe qui, tous suspects, on embarque : 142 arrestations de personnes à Paris, où le plus grand nombre a exprimé sa colère simplement en chantant, sans violence aucune, sans arme. Beaucoup de manifestants furent blessés, la liste des Street Medics est longue. Ce fut pure brutalité !
Des civils, femmes, enfants, anciens, et militants, tous Citoyens Français, ont été canalisés par des bataillons de CRS équipés et prêts à en découdre, les rues obstruées par des cohortes de policiers, gazant à profusion tout ce qui passait.
Mediapart conclu comme nous, lire : Gérald Darmanin a maquillé les chiffres des interpellations lors de la manifestation à Paris | Mediapart

Samedi 12 décembre, sur CNEWS : Nouvelle doctrine ! On fonce dans le tas.
Mais où sont les Black Blocs qui ont subitement disparus de la scène médiatique ?
Le vocabulaire des mierdas a changé :
Nous sommes qualifiés sur les TV de Hooligans politiques.
Certainement en référence à Piotr Pavlenski qui se qualifie artiste politique.
Des terroristes, comme beaucoup de simples manifestants Gilets jaunes depuis 2018 et répertoriés fichier S.
Rassurez-moi, ah ben non, pas rassuré
Un policier fait bien le serment de défendre et protéger les Français ? Je doute franchement, ça ressemble plutôt à des collabos(rateurs) de l’élysée, ça vous dérange ? J’appellerai plutôt ça une milice privée puisqu’elle se trouve au service du petit roi, pas assez riche pour payer de ses deniers. Et à les voir je ne les reconnais pas citoyen français, la rue est en mouvement pour protéger nos droits et libertés et les leurs d’une fois. La honte que ce doit être pour leurs ancêtres qui étaient dans la rue pour défendre leur retraite et un salaire décent.
Avant on disait un gardien de la paix maintenant les médias les nomment les forces de l’ordre. Quel ordre servent-ils ? Je vous pose la question. Parce que l’on avait l’ordre des Templiers, les Rose-Croix ou autres, maintenant ce serait plutôt l’ordre mondial, mais avant d’y être, nommons l’ordre macronien, une drôle de façon de mettre de l’ordre que de faire peur aux foules.
C’est par la contribution des citoyens que la police est payée, vêtue et armée. Nous payons pour qu’il nous contrôlent, nous rackettent et nous tapent dessus. On marche sur la tête.
Contre qui nous défendent-ils ? Sommes-nous agressés, oppressés, menacés, par un agent extérieur ou un démon ? Les Black Blocs nous accompagnent, nous les manifestants, et leur façon de s’exprimer est seulement un peu plus forte, il n’y a pas mort d’homme que je sache. Que font les milices macroniennes dans la rue avec leur costumes noirs, des déjà vus dans la guerre des étoiles ? Y serions-nous déjà ? Ils sont là pour terroriser les bonnes gens, ceux en particulier qui viennent dire qu’ils ont faim et n’y arrive plus pendant que les suceuses de la finance sont à l’oeuvre, leur volant le peu qui leur permettait de vivre à peu près.
Prenez conscience de ce qu’il se passe, transmettez ce message à vos amis et voisins, parce que, perso, ce monde je n’en veux pas pour mes enfants.