Évidemment, on ne peut que se réjouir du formidable essor que connaît la pétition en ligne depuis plusieurs années. Même si nombre d’entre nous ne la jugent pas plus utile qu’un “Like” sur les réseaux sociaux destiné, au mieux, à se donner bonne conscience, même si elles ont, pour certains, réduit l’engagement citoyen à un simple remplissage de formulaire depuis un smartphone, et même si elles n’ont à proprement parler aucune “valeur juridique”. Le fait est qu’elles sont devenues, progressivement, un redoutable porte-voix populaire.

LES SIGNATURES DEVIENNENT DES VICTOIRES

Pour un Référendum d’Initiative Citoyenne en toutes matières

Soutenez la proposition GILETS JAUNES : 
PRIORITÉ UNIQUE au Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) en toutes matières.

Le pouvoir de L’INITIATIVE : le référendum d’initiative citoyenne, c’est la possibilité pour le peuple (100 000 personnes, par exemple) de se poser à lui-même les questions qu’il juge importantes, et ensuite d’y répondre (à la majorité), en décidant effectivement, en passant au-dessus de ses représentants du moment. Cette institution existe déjà (avec des « garde-fous ») en Suisse, en Italie, au Venezuela et dans de nombreux États américains.

Constatant la soumission des gouvernements successifs aux lobbys, nous estimons essentiel de nous doter d’un outil durable qui permettra aux différentes revendications DU PEUPLE d’aboutir. Nous vous proposons de nous unir autour d’une seule et unique revendication : le référendum d’initiative citoyenne.

Il faut préciser qu’il en existe quatre sortes, très complémentaires (étudiez et enrichissez les exemples) :

— Par référendum législatif, les citoyens seraient appelés à se prononcer pour une loi (que les députés ne veulent pas). Exemple : un RIC législatif pour l’interdiction des paradis fiscaux.

Par référendum abrogatoire, les citoyens seraient appelés à se prononcer sur l’abrogation, totale ou partielle, d’un traité, d’une loi ou d’un acte ayant valeur de loi.

Par référendum constituant, les citoyens pourraient réviser eux-mêmes leur constitution.

Par référendum révocatoire, les citoyens pourraient obtenir, à tout moment, la destitution d’un représentant, d’un élu, d’un ministre, d’un haut fonctionnaire… On vous laisse imaginer des exemples…

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Pétition Priscillia Ludoski

Le texte de cette habitante de Seine-et-Marne est déjà la deuxième pétition la plus signée depuis que la plateforme Change.org a été lancée en France.

Depuis janvier 2018, particulièrement, nous constatons une forte hausse du prix du carburant.

Selon l’Union française des industries pétrolières (UFIP), le gazole devrait encore augmenter de 34 centimes pendant le mandat d’Emmanuel Macron. En 2021, il devrait être plus cher que le sans-plomb.

Il est tout à fait honorable que nous cherchions des solutions pour circuler en polluant le moins possible notre environnement. Mais la hausse des taxes imposée par le gouvernement n’est pas la solution !

Nous sommes déjà dépendants des cours du pétrole, il n’est pas question qu’en plus nous subissions une augmentation des taxes !

Quelques pistes ?

  • Commencer par supprimer progressivement la vente de véhicules diesel (comme c’est déjà le cas pour certains constructeurs automobiles) et à terme les véhicules à essence pour laisser place aux véhicules hybrides/électriques.
  • Proposer des offres de reprises et réguler les prix trop élevés de ces véhicules électriques pour faciliter leur acquisition par nous citoyens.
  •  Donner pour objectif aux entreprises de mettre en place un système permettant aux employés de travailler depuis leur domicile afin de limiter la circulation des travailleurs.
  • Donner pour objectif aux entreprises de proposer une alternative aux employés ayant demandé une mutation pour raison de déménagement ou obligation familiale : travailler depuis leur domicile, ce qui équivaut à une acceptation partielle de leur demande de mutation.(afin de limiter la circulation de ces personnes vers la capitale)
  • Allouer des subventions et autres aides aux entreprises afin qu’elle s’installe en banlieue et en province ceci afin de désengorger les grandes villes et limiter les longs déplacements en voitures.
  • Financer / Co-financer ou continuer de financer des projets visant à créer des éco/bio-carburant.

Des solutions :

Toute proposition est à explorer sans avoir à en faire payer le prix aux citoyens!

Priscillia : Je pense pouvoir parler au nom de toutes les personnes qui n’en peuvent plus de payer pour les erreurs des dirigeants et qui ne souhaitent pas toujours tout payer et à n’importe quel prix ! Je vous invite à signer cette pétition pour permettre le franchissement d’une étape allant vers le dialogue.

Signez la pétition

L’affaire du siècle contre l’inaction climatique

L’AFFAIRE DU SIÈCLE

Quatre associations, Notre Affaire à Tous, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France et Oxfam France ont décidé, au nom de l’intérêt général, d’attaquer l’Etat français en justice pour qu’il respecte ses engagements climatiques et protège nos vies, nos territoires et nos droits. C’est l’Affaire du Siècle.

Les changements climatiques sont là : ils affectent déjà nos vies et n’épargnent personne. Nous assistons à la montée des eaux, à la fonte des glaces, à la multiplication des évènements météorologiques extrêmes, tandis que les espèces animales et végétales disparaissent inexorablement. Les sécheresses et inondations sont de plus en plus dévastatrices. Nos exploitations agricoles sont en danger. L’air que nous respirons est pollué. Le prix de nos factures énergétiques explose. Partout, dans les pays du Sud comme dans les pays du Nord, les populations vulnérables sont les plus exposées.

Obnubilés par les enjeux du court terme, les Etats et les acteurs économiques restent sourds aux innombrables cris d’alarme des plus fragiles, des scientifiques, des associations. Alors que les investissements nécessaires pour remédier à la catastrophe devraient être financés majoritairement par les plus aisés, les classes moyennes et les plus démunis y contribuent aujourd’hui de manière indifférenciée. La lutte contre les changements climatiques ne doit pas se faire au détriment des plus fragiles.

La France a pris un retard conséquent. D’aveu public, elle n’atteint pas ses objectifs sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les inégalités face au changement climatique s’aggravent.

L’État a l’obligation d’agir.

Il doit prendre les mesures politiques qui s’imposent, tout en garantissant la justice sociale. Il doit réduire notre dépendance au pétrole et nous fournir des alternatives en matière de transport. Il doit investir dans la rénovation des logements et promouvoir l’usage des énergies renouvelables, en abandonnant le recours aux énergies fossiles et nucléaire. Il doit instaurer l’accès de tous à une alimentation suffisante, saine et de qualité, garantir un revenu décent pour les agriculteurs et lutter contre la déforestation. Il doit aussi mettre en place les dispositifs indispensables à l’adaptation de nos territoires et à la protection de nos côtes. Toutes ces mesures auront un impact positif sur nos vies. Pourtant, ce qui est sur la table aujourd’hui est largement insuffisant.

La justice est un véritable levier. Elle peut enfin contraindre à l’action.

Partout dans le monde, des citoyennes et citoyens saisissent la justice pour que leurs droits fondamentaux soient garantis face aux changements climatiques. Et ça marche ! Aux Pays-Bas, la justice a ordonné au gouvernement néerlandais de revoir à la hausse ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. En Colombie, 25 jeunes ont fait reconnaître par la Cour suprême la nécessité d’agir contre la déforestation et pour la protection du climat. Au Pakistan, un fils d’agriculteurs a demandé aux juges de contraindre son État à adopter une législation climatique capable de protéger l’exploitation de ses parents, et leur droit à l’alimentation.

Nous aussi, nous pouvons gagner. Nous pouvons changer les choses, si nous sommes ensemble ! Alors agissons pour la justice sociale et climatique, saisissons la justice pour que la France respecte enfin ses engagements sur le climat.

Ensemble, portons et remportons ce qui est déjà, partout dans le monde, et aujourd’hui en France, l’Affaire du Siècle.

Je soutiens l’Affaire du siècle

Pour rendre les semences libres

Même pas le droit de cultiver nos potagers comme on le veut : interdiction d’acheter nos semences auprès des maraîchers et des agriculteurs BIO !
En fait cela ne date pas d’hier : depuis l’après guerre 45…
Et on avait réussit à changer cela en 2018 grâce à la loi Egalim (une loi accouchée de plus de 6 mois entre les différentes parties prenantes en France du secteur de l’agriculture et de l’environnement), faut dire qu’on l’attendait depuis les premiers Grenelle de l’Environnement…
Mais comme quoi : plus d’un quart jugé INCONSTITUTIONNEL.
Que les maraîchers bio puissent nous vendre leurs graines bio est inconstitutionnel.

Ne laissons pas l’avenir de la planète entre les mains des lobbies. Les solutions alternatives existent déjà et ont besoin d’un cadre légal permettant leur déploiement sur l’échelle nationale :

L’enseignement des alternatives naturelles déjà possibles (comme la permaculture et l’agroécologie) dans les enseignements agricoles.

L’assouplissement du « Catalogue Officiel » pour que les paysans puissent vendre leurs légumes anciens dans les supermarchés, et que les particuliers puissent légalement leur acheter des semences.

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Ensemble combattons la pollution de l’air en France

Nous devons pouvoir profiter de nos villes sans nous mettre en danger, marcher, courir et faire du sport sans que la pollution de l’air ne nous empoisonne. Pour rendre nos villes respirables, tout en relevant le défi climatique, nous devons nous libérer du tout-voiture.

Alors que 80% de la population européenne vivra bientôt en ville et que les pics de pollution, principalement dus aux émissions polluantes des véhicules automobiles, rythment nos vies quotidiennes et sont responsables de drames sanitaires, les villes assument avec volontarisme leur rôle au service de la santé publique et du Climat. C’est la raison pour laquelle 1000 maires du monde entier ont pris l’engagement solennel à Paris, lors de la COP21, de réduire le niveau de pollution dans nos villes.

Pour tenir cet engagement majeur, nous avons besoin d’une réglementation européenne ambitieuse et courageuse.

Nous avons besoin que des règles justes s’appliquent dans toute l’Europe aux acteurs privés, notamment aux industries automobiles, dans la mesure où l’Organisation Mondiale de la Santé a signalé que les émissions polluantes issues des moteurs sont responsables de 75000 morts prématurées en Europe, chaque année.

En octobre dernier, un comité technique rassemblant des experts des États-membres a décidé d’autoriser les constructeurs automobiles à dépasser les limites d’émissions fixées par la législation européenne. Cette décision, si elle était mise en œuvre, permettrait aux nouveaux véhicules diesel de dépasser de 110% les seuils d’émissions des oxydes d’azote (NOx) ! En février 2016, le Parlement européen a malheureusement décidé de soutenir cette politique qui représente une véritable menace pour les habitants de nos villes.

Si cette décision est appliquée, la qualité de l’air dans nos villes ne sera pas conforme aux normes européennes.

Comment protéger notre santé si l’Union européenne valide un permis de polluer au détriment de la santé publique ? Que doivent comprendre les parents dont les enfants souffrent de problèmes respiratoires aigus, les personnes âgées et les plus fragiles? Doivent-ils comprendre que leur gouvernement a préféré la santé de l’industrie automobile à la leur ?

Nous considérons que cette décision est injuste et erronée. Car comment peut-on instaurer des seuils d’émissions et valider leur violation? Il n’est pas concevable d’imposer aux autorités publiques de respecter des normes de pollution de l’air tout en donnant le feu vert à l’industrie automobile pour les violer.

70% des émissions mondiales de gaz à effet de serre proviennent des villes. Le succès de la mise en œuvre de l’Accord de Paris qui a été négocié avec tellement d’habilité en décembre, dépend maintenant des mesures prises par les villes. Les villes sont prêtes à assumer cette responsabilité, et les villes membres du Cities 40 (C40) ont déjà mis en œuvre plus de 10.000 actions en faveur du Climat, depuis 2009. Mais à présent, nous avons besoin du soutien des responsables politiques à tous les niveaux.

Nous demandons donc aux gouvernements européens, d’user de tous les moyens juridiques et politiques en leur pouvoir, afin de garantir que les normes de pollution de l’air en Europe soient appliquées dans toutes les industries. Notre santé en dépend.

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Pétition contre le pesticide (thiaclopride)

Des sources internes ont indiqué à SumOfUs que l’UE envisage de réhomologuer un pesticide tueur d’abeilles – thiaclopride – sous la pression de son fabricant, Bayer-Monsanto.
Le thiaclopride est un pesticide néonicotinoïde – tout comme ceux que l’UE a interdit l’année dernière après que des centaines de milliers de membres de SumOfUs comme vous aient exprimé leur inquiétude face aux dangers que ces produits chimiques posent aux abeilles.
Mais le thiaclopride n’est pas seulement dangereux pour les abeilles. Il est également nocif pour les humains. Les travailleurs agricoles qui y sont exposés risquent d’en subir les effets toxiques, même aboutir à des cancers.
On ne laissera pas Bayer gagner cette bataille. La licence actuelle du thiaclopride expire à la fin du mois d’avril et l’UE votera la nouvelle homologation du thiaclopride ce vendredi 22 mars. Il est encore temps d’empêcher l’UE de commettre une terrible erreur, mais seulement si nous agissons immédiatement.
Dites à l’UE de revenir sur sa décision et d’interdire le thiaclopride avant qu’il ne soit trop tard !
Le thiaclopride est déjà interdit en France en raison de son danger pour les abeilles, mais il a également été démontré qu’il endommage les systèmes reproducteurs humains et ceux des mammifères. Il est classé comme toxique pour la reproduction de catégorie 1B et cancérogène de catégorie 2.
Il n’y a aucune raison pour laquelle ce pesticide toxique devrait être légal dans l’UE, mais Bayer, avec sa machine de lobbying et ses million d’euros, a réussi à convaincre la Commission européenne que les agriculteurs ont besoin de ce poison chimique.
Mais il y a une chose que Bayer a oubliée : NOUS. Vous et moi avons déjà combattu le géant des pesticides pour le bien des abeilles et avons gagné.
C’est grâce à notre pression que trois autres néonicotinoïdes tueurs d’abeilles ont été interdits l’an dernier et, ensemble, nous poussons l’UE à adopter des normes plus strictes pour les tests de pesticides qui prennent en compte la santé des abeilles. Nous pouvons faire en sorte que la Commission reconnaisse la menace réelle que représente le thiaclopride pour les abeilles et les humains, mais nous n’avons que quelques jours pour le faire – nous avons donc besoin de vous au plus vite.

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Non à la privatisation d’aéroports de Paris

Après le scandale de la privatisation des autoroutes qui a abouti à des hausses de tarifs pour les usagers et à des rentes de situation exorbitantes pour les concessionnaires, le gouvernement décide de remettre ça. Avec la loi PACTE il s’apprête à se séparer d’Aéroports de Paris, d’Engie et de la Française des jeux, qui lui rapportent pourtant quelques 800 millions d’euros par an.

En période de disette budgétaire et de dégradation continue de la qualité des services publics, peut-on vraiment se passer de cette rentrée d’argent ? Ne risque-t-elle pas d’être compensée par l’impôt ?

Parmi ces privatisations, le cas d’Aéroports de Paris est de loin le plus préoccupant. Il s’agit d’une infrastructure stratégique, présentant des enjeux de souveraineté, de sécurité, d’aménagement du territoire et environnementaux. Faut-il le rappeler ? Les aéroports du Bourget, de Roissy et d’Orly forment une frontière stratégique pour notre pays. Avec 101,5 millions de voyageurs en 2017 – en hausse continue – ils représentent même la principale frontière du pays ! Le caractère sensible de ce type d’infrastructures explique d’ailleurs que 86 % des aéroports dans le monde soient publics.

Aéroports de Paris est une entreprise rentable. Désormais première société aéroportuaire au monde devant Atlanta, son chiffre d’affaires a progressé de manière très substantielle en 2017 (+22%). Elle verse entre 100 et 200 millions de dividendes à l’État chaque année et sa valeur ne cesse de progresser. ADP, c’est aussi un patrimoine foncier gigantesque aux portes de Paris. Avec la privatisation c’est le privé qui en bénéficiera.

En 2015, alors qu’il était ministre de l’économie, Emmanuel Macron avait vendu l’aéroport de Toulouse à un consortium chinois sans expérience dans la gestion aéroportuaire. Trois ans plus tard, non content d’avoir « vidé les caisses » de l’entreprise en se versant des dividendes considérables – et après avoir été épinglé très durement par la Cour des comptes – le groupe chinois entend le revendre pour un montant supérieur de… 200 millions au prix où il l’a acheté ! Une véritable prédation !

La privatisation d’ADP est un scandale. La loi prévoit une concession extrêmement longue de 70 ans à l’échéance de laquelle l’aéroport ne pourra revenir dans le giron public qu’après une indemnisation des propriétaires. De plus, elle prévoit d’indemniser également les actionnaires minoritaires actuels. Autrement dit, l’État va payer pour privatiser, perdre des revenus et payer à la fin de la concession de 70 ans pour récupérer son dû. Un détroussage en règle et inédit en faveur du privé !

Enfin, tout porte à croire que la privatisation d’ADP est contraire à notre Constitution. Plusieurs juristes l’on fait remarquer, elle entre en contradiction avec le 9ème alinéa du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, qui dit que « tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité ». En principe, l’aéroport n’est donc pas constitutionnellement privatisable.

Parce que l’opération sera très coûteuse pour le contribuable et probablement à terme pour l’usager, parce que c’est contraire à notre droit, parce qu’il est irresponsable de faire gérer notre principale frontière par le privé et parce que les précédents (la privatisation de l’aéroport de Toulouse mais également celle des autoroutes) ne cessent de défrayer la chronique, parce que le rôle de l’État en France, enfin, est constitutif de notre identité collective et l’attachement de nos concitoyens au service public très profond, nous demandons au gouvernement de renoncer à la privatisation d’Aéroports de Paris.

Pétition lancée par : David CAYLA et Coralie DELAUME

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Non à la dégressivité des allocations chômage

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