José Bové qualifie de malbouffe les produits fabriqués par les grandes chaînes alimentaires, mais pour lui comme pour nous, malbouffe va plus loin… puisque çà commence dans les champs et coté agriculture nous avons des soucis à nous faire.
Premier volet : Tous empoisonnés
Au sortir de la dernière guerre, Bayer et Monsanto ont remanié les gaz mortels à usage militaire qu’ils fabriquaient en de gentils chimiques agricoles prétextant qu’il fallait nourrir la planète et donc produire plus mais en omettant d’en décrire les dangers. Les conséquences d’une telle ignominie sont malheureusement désastreuses, les terres sont devenues infertiles, la vie a disparue des champs arrosés aux agrochimiques, une hécatombe pour les abeilles, les agriculteurs développent des cancers et tous les humains ont du glyphosate dans le sang.
Et que mangeons-nous ? Des végétaux empoisonnés !
Il est de première urgence de faire disparaître les cultures et élevages intensifs et d’interdire l’usage de poisons.
Deuxième volet : Malbouffe et consumérisme
Le deuxième volet concerne la malbouffe et le consumérisme à outrance. Les trusts de l’alimentaire ont développé des techniques commerciales agressives et côté subliminal c’est de la haute performance. Au départ de la chaîne sont les producteurs qui ont investi pour produire, seulement les quantités produites ne peuvent s’écouler qu’avec les trusts de l’alimentation, ils sont devenus dépendants de ces derniers qui les tiennent en laisse et les sucent comme des vampires à des prix d’achat qui ne permettent qu’un état de survie du producteur. A cela s’ajoute une rude concurrence, nous aurions pu penser que l’Union européenne harmoniserait les prix sur le marché, mais il n’en est rien, le sud agricole de l’Espagne se voit depuis la station spatiale, ses serres couvrent des milliers d’hectares et ses prix sont féroces.
Les techniques de vente et la publicité se chargent de vous faire oublier ces détails pour vous convaincre à acheter toujours plus, du genre 3 pour le prix de 2.
D’un autre côté, l’agriculture biologique est en développement et devient un objectif alimentaire nouveau pour le consommateur, ce qui permet d’impulser la vente de proximité avec l’avantage d’un produit sain et frais à un prix raisonnable.
Mais la question reste entière : Comment freiner notre consumérisme et nos habitudes de malbouffe ?
L’abondance génère le gaspillage
Malgré les actions de sensibilisation, menées notamment dans le cadre du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire lancé en 2013, un Français jette environ 20 kg d’alimentation par an, dont 7 kg sont des aliments non consommés et encore emballés. Le coût annuel de ce gâchis est estimé entre 12 et 20 milliards d’euros, soit 100 à 160 € par personne.
Les légumes et les fruits représentent ensemble la moitié des produits les plus gaspillés. 24 % des produits alimentaires jetés sont des liquides (jus de fruits, lait…). Rapidement périssables, ces catégories de produits font souvent l’objet de petites pertes, dont les répercussions sont pourtant importantes.
Dans le monde actuel, le gaspillage alimentaire représente un paradoxe entre la production intensive et la famine. Nous avons tous les éléments pour produire suivant les besoins de la population et pour que chacun est à manger tous les jours.
Les chiffres qui choquent
1/3 de la production mondiale de nourriture est jetée – 10 millions de tonnes de nourriture par an en France sont jetées, soit 20 kg / personne (contre 8,5 kg en Afrique et en Asie) et représentant 400 € / foyer – 1 kg de viande = 16 000 litres d’eau – 1 baguette rassie jetée = 100 bouteilles d’eau perdues.
Que jette-on ?
L’actu sur l’alimentaire
Force-citoyenne est une plateforme collaborative libre et gratuite.
Toi aussi tu peux éditer tes réflexions ou scoops directement sur le site en t’inscrivant ou en envoyant tes propositions.
Aussi, en bas de page, tu as la possibilité de réagir en direct en commentant sur le sujet.
Partagez sur vos réseaux
