Octobre 2020, nous relisons le texte ci-après écrit par Denis Dupré, et nous constatons que de sa vision concernant macron se réalise au fil des mois. Macron profite d’une chambre des députés soumise à ses désirs, toutes les lois sont votées sans aucune opposition, et les prises de contrôle vont bon train. Les lois votées sont liberticides et font fondre les droits de l’homme : Les interdictions de manifester, la violence de la police et la répression juridique abusive déployée à l’encontre des manifestants, le confinement et ses amendes illégales, la prise de contrôle des réseaux sociaux avec la complaisance des GAFAM, des médias corrompus appartenant aux milliardaires, une justice qui n’en est plus une, des préfets serviles… macron a placé tous ses sbires aux postes clés et a grassement récompensé les fidèles adeptes de sa doctrine.
Tous les ingrédients qui composent une dictature sont là !
L’élection présidentielle de 2022 approche à grand pas, les formations politiques ont démarré leur campagne. Le même scénario macron / le pen apparaît comme une évidence vu que la gauche est incapable de s’unir. On se la refait, à l’identique. Cinq autres années macroniennes vont définitivement anéantir toutes les formes d’expression non conformes à sa volonté et les libertés fondamentales, déjà profondément attaquées, ne seront plus qu’un rêve.

Le visionnaire Denis Dupré offre une théorie qui s’affirme au fil du temps : Macron s’emploi à créer une dictature européenne calquée sur la Chine pour en devenir l’empereur 1er.
Ecrit le 9 mars 2009 dans le journal Réforme et publié le 9 juin 2019 sur le Blog Mediapart.

Je m’inquiétais des éléments de dictature introduits par le Président Sarkozy. Dix ans plus tard, cinq éléments sont profondément ancrés dans notre quotidien « démocratique » : contrôle des médias, de la justice, des rouages administratifs, de l’opposition et des intellectuels.

Adieu libertés

Macron a étendu cette panoplie et notre « démocratie » se pare des éléments caractéristiques d’une dictature. Grace aux gilets jaunes, Macron a pu mettre en place l’interdiction de manifester pour les opposants les plus radicaux. La peur vaut interdiction pour les autres depuis qu’il autorise les tirs de la police sur des pacifiques manifestants. Grace à la loi sur les fake-news, Macron interdit la propagande quand elle ne vient pas de son gouvernement.

La dictature en marche

Pour devenir dictateur, il ne reste plus qu’à autoriser les tirs à balles réels sur les manifestants. Le pas sera-t-il franchi un jour ?

Notre avenir est sombre de l’effondrement écologique favorisé par les marchés libres et les oligarchies qui en profitent. Macron est le pyromane. Macron est intelligent et manipulateur. Il sera le pompier.

Des quotas migratoires

Très rapidement, des centaines de millions de réfugiés potentiels rendront les fermetures des frontières comme une évidence. Macron proposera des quotas de migrants adaptés aux besoins d’emploi et gagnera ainsi les élections de 2022 sur le Rassemblement National et sur la gauche en promettant un revenu universel.

Mais la survie alimentaire pour tous ne sera bientôt plus assurée  puisque nous aurons vendu la plupart de nos terres.

Je tourne ma veste

En 2027 Macron lâchera l’alliance avec une Amérique affaiblie et s’alliera avec le pouvoir chinois. Pour gagner les élections il fera un emprunt massif à la Chine permettant un achat de produits alimentaires pour nourrir la population française en encadrant le prix des denrées alimentaires de base.

Dès 2028 la  France deviendra un satellite de l’empire chinois sous le gouvernorat Macron. Faute de crédit et devant l’ampleur de la dette, les prix alimentaires s’envoleront alors qu’une part croissante des récoltes françaises seront acheminées en Chine par la route de la soie. Pour résoudre la famine, Macron mettra en place le contrôle des naissances et la politique de l’enfant unique.

Macron sera le premier dictateur vert. Il sera alors nommé Président à vie, comme Xi Jinping.

Comment naît une dictature ?

Si je voulais être dictateur, je commencerais par 6 mesures simples pour contrôler les pouvoirs, les contre-pouvoirs et les urnes.

Je prendrais le contrôle des médias : Berlusconi les possède, Hugo Chavez fait fermer la télévision d’opposition, moi, je les engluerais dans une toile. Je serais l’ami proche des actionnaires des télévisions et journaux privés. Je leur faciliterais certains contrats dans d’autres activités où l’état à son mot à dire. Je donnerais de l’argent pour « aider la presse » et je les imagine déjà à la conférence de presse d’annonce de subvention, ils seraient tous là en rang serrés, courtisans se bousculant pour m’approcher. Je contrôlerais la télévision publique en nommant son directeur. Je ferais virer un directeur de journal pour une photo de ma femme avec son nouvel amant. L’autocensure deviendrait assez vite un réflexe de Pavlov. Je moucherais en conférence de presse un éditorialiste pour donner le ton. Je prendrais un journal qui ne m’a pas plu, à cause d’une révélation sur ma vie sentimentale, et ironiserais sur sa “crédibilité” devant les autres journalistes pour tester leur servilité à ne pas répondre.

Les voyous que j’apprécie

Le pouvoir c’est quand tous courbent la tête quand j’affirme que le noir est blanc. Je ferais passer des lois sous prétexte d’éviter la diffamation et protéger les innocents, en fait pour empêcher la presse et les rebelles de dénoncer les voyous dont j’apprécie tant le dynamisme.

On liquide les encombrants

Je prendrais le contrôle de la justice. Là il me suffirait encore de suivre l’exemple Berlusconi. Le travail est d’ailleurs bien avancé grâce à mes prédécesseurs qui se sont débarrassés d’Eva Joly, virée « de son plein gré ». Avec moi, il n’y aura plus de juges d’instruction et la poursuite des affaires financières dépendra du ministre de la justice. Elle sera bien plus lente pour certains et refermera les dossiers qui m’embarrassent. Pour le dernier Zorro, Eric de Montgolfier, qui a tenté de mettre au pas les pratiques mafieuses des francs-maçons dans le Sud, je le laisserais se faire condamner pour des broutilles. Quel art du supplice : parvenir à le faire condamner par cette justice injuste qu’il a tant combattue.

Au pied ! les préfets

Je prendrais le contrôle des rouages administratifs : les préfets. En deux ans je les ferais tous changer pour montrer que je peux défaire les carrières en 5 minutes. Un prétexte futile de sifflets lors d’une de mes visites et hop ! J’exigerais de la ministre de muter le préfet. C’est elle la méchante mais tout le monde sait que c’est moi qui tire les ficelles. Il faut de l’indirect et de l’expéditif pour distiller la peur.

Le jeu de la traîtrise

Je parviendrais même à prendre le contrôle de l’opposition. Quelques trahisons. Par la grâce du prince, je ferais notable tel ou tel calife de gauche m’ayant rejoint. De plus, en poussant mon concurrent le plus brillant au FMI, je montre que la gauche est plus ultralibérale que moi. Reste l’ultra gauche qu’on peut embastiller sans preuve réelle mais pour protéger la France. Quelle bonne idée de l’ami Bush d’obnubiler le monde avec le terrorisme alors que la Planète et la finance s’autodétruisaient avec sa bénédiction et les systèmes de corruption et de paradis fiscaux qu’il cautionnait.

Adieu intellectuels libres

Je prendrais facilement le contrôle des intellectuels. Les plus lèches-bottes viennent vers moi si vite. Les porte-paroles et conseillers de l’ancien président de gauche Mitterrand me mangent même dans la main et m’honorent en échange de quelques petits coups de pouce. Pour les rebelles de l’université, je coupe leurs libertés en les soumettant au bon vouloir des présidents d’Université pour « moduler » leurs heures de cours. Je prive indirectement les universitaires de la liberté de pouvoir critiquer que la France leur avait reconnue dans un pacte international.

Élections truquées

Je prendrais enfin le contrôle des urnes : au cas où ! Il faut de fait que la dictature soit plus avancée pour contrôler les votes manuels et les scrutateurs : j’aurais donc besoin du vote électronique. Je testerais des élections informatiques truquées tout d’abord dans mon parti et je dirais que le vote informatique c’est plus moderne à tous ces crétins que je dirige. Puis je favoriserais l’usage de cette façon de voter. Je serais bien sûr l’ami du propriétaire de l’entreprise informatique qui gère le logiciel et qui me doit tout. Qui osera se lever pour douter des failles de cette informatisation du pouvoir démocratique de base?

L’héritier

Si je voulais être dictateur, je pourrais aussi penser à préparer mon fils pour achever la tâche. Ma dictature serait aigre-douce : sucrée pour certains, salée pour d’autres. Au début elle apparaitrait sans saveur aux pseudo-citoyens, peureux et lobotomisés qui se contentent de mes explications télévisées. Si je voulais être dictateur….

Dis-moi, lecteur, quelle différence fais-tu entre la réalité et le cauchemar?

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