La 5G est installée dans notre dos sans consultation des élus locaux
Profitant de la pandémie liée au coronavirus, selon la classique stratégie du choc, et par ordonnance N°6 publiée au J.O. ce 26 mars, le gouvernement Français vient de donner tout pouvoir aux opérateurs pour installer les antennes relais.
(Coronavirus, téléphonie mobile et ordonnances – communiqué de presse Alerte Phone Gate – CRIIREM – Robin des Toits)
Tous pouvoirs aux opérateurs
Prétextant sans raison réellement motivée (INSEE : diminution de 35% de l’activité économique en mars), de la pandémie liée au coronavirus Covid-19, et par l’ordonnance n° 2020-320 du 25 mars 2020, publiée ce 26 mars, le gouvernement vient de donner tout pouvoir aux opérateurs pour installer de nouvelles antennes relais : suspension de l’obligation de transmission d’un dossier au maire ou au président d’intercommunalité, décision d’implantation sans accord préalable de l’Agence nationale des fréquences,dispense d’autorisation d’urbanisme pour les constructions (permis de construire ou déclaration de travaux) par les services d’urbanisme des communes.
La lecture du rapport et de l’ordonnance précités nous amène donc à nous poser de graves questions.
Nous comprenons la nécessité de garantir la continuité des services et des réseaux de communications électroniques pendant la durée de l’état d’urgence sanitaire déclaré mais à condition que la construction, l’installation, l’aménagement ou la modification d’une installation radioélectrique dans ce cadre soient limités aux cas de stricte nécessité.
Et la santé publique ?
Nous sommes par contre obligés de marquer notre désaccord quant aux questions relatives à la santé des populations impactées. En effet, la construction, l’installation, l’aménagement ou la modification d’une installation radioélectrique effectués dans le cadre juridique de l’ordonnance sont tenus à une procédure de régularisation ultérieure mais ne nécessitent aucune autorisation préalable. Nous considérons en conséquence que, sous couvert de l’urgence sanitaire, il est fait clairement peu de cas de cet enjeu de santé publique.
Par cette ordonnance, le gouvernement porte le coup de grâce à la loi 2015-136 du 9 février 2015 dite loi Abeille, “relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques”.
Nos expériences jusqu’à un passé récent ont montré qu’il était quasiment impossible de faire retirer une antenne-relais installée. Nous ne croyons donc pas à l’affirmation du caractère temporaire de celles-ci.
Nous attendons du gouvernement qu’il s’explique clairement sur les liens entre une telle ordonnance et ses volontés récentes et répétées quant au déploiement de la 4G+ et de la 5G. Le gouvernement chinois ne vient-il pas dans le même temps, selon l’agence de presse Reuters, d’annoncer, pour lutter contre le Covid-19, une accélération du déploiement d’antennes-relais 5G pour atteindre les 600 000 à la fin de l’année 2020.
Notre gouvernement, et encore moins le ministre de la Santé, ne peuvent ignorer ni les effets sanitaires des ondes des radiofréquences, ni la tromperie généralisée des industriels ayant conduit au scandale du “Phonegate”, ni le rapport de l’ANSES du 8/07/2016 incitant à réduire l’exposition des enfants aux champs électromagnétiques, ni le classement de l’OMS des ondes comme potentiellement cancérigènes, encore moins la publication de Santé Publique France sur l’augmentation des tumeurs cérébrales et du rôle joué par les ondes dans leur étiologie.
Nos associations signataires qui militent depuis 20 ans pour faire reconnaître cet enjeu de santé publique considèrent donc que le gouvernement, dans ce domaine, bafoue gravement, une fois encore, toutes les règles du principe de précaution et affirment clairement sa lourde responsabilité quant aux effets sanitaires directs qui résulteront de ces dispositions, et tout particulièrement concernant la survie des personnes Electro Hyper Sensibles.
Nous vous invitons à signer la pétition « STOP À LA 5G »
Les premières associations signataires :
Alerte Phonegate, Robin des toits, Centre de Recherche et d’Information Indépendant sur les Rayonnements Electro Magnétiques (CRIIREM).

Si nous ne sommes pas entendu et nous le serons pas, une autre alternative existe : Çà brûle bien !
Ordonnance n° 2020-320 alinéa 6 publiée ce 26 mars :
Le ministre de l’économie et des finances et le secrétaire d’État auprès du ministre de l’économie et des finances et du ministre de l’action et des comptes publics, chargé du numérique, ont présenté une ordonnance :
– l’ordonnance relative à l’adaptation des délais et des procédures applicables à l’implantation ou la modification d’une installation de communications électroniques afin d’assurer le fonctionnement des services et des réseaux de communications électroniques.
Dans un contexte de mise sous tension des réseaux de communications électroniques résultant d’un accroissement massif des usages numériques du fait de la mise en œuvre des mesures de confinement de la population, l’ordonnance introduit, pour la durée de l’état d’urgence sanitaire, des adaptations des procédures applicables pour garantir la continuité du fonctionnement des services et de ces réseaux. Quatre procédures administratives préalables en vue de l’implantation ou de la modification d’une installation de communications électroniques sont ainsi aménagées :
– suspension de l’obligation de transmission d’un dossier d’information au maire ou au président d’intercommunalité en vue de l’exploitation ou de la modification d’une installation radioélectrique ;
– possibilité pour l’exploitant d’une station radioélectrique de prendre une décision d’implantation sans accord préalable de l’Agence nationale des fréquences ;
– réduction du délai d’instruction des demandes de permissions de voirie relatives aux installations de communications électroniques implantées à titre temporaire et dans le cadre d’interventions urgentes ;
– dispense d’autorisation d’urbanisme pour les constructions, installations et aménagements nécessaires à la continuité des réseaux et services de communications électroniques ayant un caractère temporaire.
Vingt-cinq ordonnances prises en application de la loi d’urgence n° 2020-290 du 23 mars 2020 pour faire face à l’épidémie de Covid-19 ont été présentées en conseil des ministres.
Texte des ordonnances sur le site du gouvernement : Faire face à l’épidémie de coronavirus
Partagez sur vos réseaux
La vérité est que tout ceci ne peut prendre fin qu’avec la destitution de Macron, non sans que les 5 millions de forces ardentes qui se sont levées depuis 2017
1° ne se soient rencontrées,
2° n’aient stabilisé la stratégie commune,
3° ne se soient accordée sur un programme contraire à celui qui dévaste humain, vie et planète, évitant toute répétition ou prolongation.
(équivalent au programme du Conseil National de la Résistance, prêt dès l’éjection de l’occpant, intitulé “Les Jours Heureux”. Et il en existe déjà à mettre en partage et amélioration)
—————————–
L’autre vérité, c’est NOUS : Bové a bien brûlé du MacDo, et saquéé les OGM des champs, il va bientôt être de notre devoir de citoyen responsable, se lavant, contrairement à un président sans vergogne, de toute honte devant nos enfants et petits-enfants exposés à un futur imprégné de morts, de brûlé toute nouvelle saloperie exclue de la liste de nos besoins essentiels qui sont en grand danger (dont actes actuels) de ne plus être couverts.
——————————
La légitimité est supérieure à la légalité.
Ma soeur qui habite une banlieue de Clermont-Ferrand, a vu récemment passer un installateur tout fier. Il a toqué et lui a annoncé : “Bonjour Mme, je vous annonce que ça y est : vous avez la 5G!” Elle est restée sans voix.
Moi aussi, car cette implantation généralisée de la 5 G est invisible et n’a aucune étape où elle se signalerait à quelque élu ou contrôleur (le premier étant nous).
Le terreau de la 5G est tellement-tellement prêt, comme tout en Macronie (vous récusez le mot de “planification”?) :
-le réseau de 700 000 relais GPRS implanté à l’occasion de l’installation du Linky,
– les consortiums et même cartels (aptes à écarter toute entreprise indépendante) qui vendront tous les équipements en faisant usage (penser à un drône à chaque pas de porte de “confiné” me donne la nausée à mort)
– les produits dérivés, pucés en tous sens,
– et surtout encore plus de possibilités de faire disparaître le travailleur du secteur secondaire ou tertiaire (bureaux, postes…) par les fonctions et applis internet,<
– et le surtout du surtout : la transition écologique? Combien d'équivalents-réacteurs-nucléaires pour tout cela?
(la santé, je ne l'ai pas mise, sans l'oublier, étant dans le corps de l'article