1- Réduire sa consommation de viande

Notre alimentation serait la première cause du déclin de la biodiversité, selon l’IPBES (Fondation pour la recherche sur la biodiversité), et en particulier notre consommation de viande, en raison notamment de l’élevage : “Plus d’un tiers de la surface terrestre et 75 % des ressources en eau douce sont destinées à l’agriculture ou à l’élevage“, souligne le rapport, qui précise également que “100 millions d’hectares de forets tropicales ont été perdues entre 1980 et 2000, en raison principalement de l’élevage en Amérique latine (environ 42 millions d’hectares)”. 

2- Éviter les produits avec de l’huile de palme

Le rapport de l’IPBES pointe également du doigt les plantations destinées à la production d’huile de palme, responsables d’une grande partie de la déforestation, notamment en Asie du Sud-Est : environ 7,5 millions d’hectares de forêts ont été perdus dans cette région du globe, dont 80 % destinés à la production d’huile de palme, utilisée en particulier dans l’alimentation, les cosmétiques, les produits de nettoyage et les carburants. Une production qui affecte tout particulièrement les orang-outans : en 2018, Greenpeace estimait que 25 orang-outans disparaissaient chaque jour à cause des plantations d’huile de palme. L’ONG préconisait ainsi d’éviter au maximum les produits qui en contiennent tels que certains biscuits ou marques de cosmétiques.

3 – Dire non au plastique

La pollution plastique a été multipliée par dix depuis 1980, selon le rapport de l’IPBES, plastique qui finit la plupart du temps dans les océans. En 2018, Greenpeace estimait qu’entre 8 et 12 millions de tonnes de plastique finissaient chaque année dans les océans. Une pollution qui a un effet dévastateur sur la faune et la flore marine. L’ONG conseillait ainsi de réduire, voire de supprimer totalement le plastique de notre vie, pour pallier ce fléau, en commençant par dire non aux objets en plastique à usage unique (sacs plastique, pailles, vaisselle jetable, gobelet en plastique, etc.).

4 – Manger bio

Plus de 40 % des espèces d’insectes seraient en déclin et un tiers menacés de disparaitre, selon une étude publiée au début de l’année 2019. Au cours de ces trente dernières années, la masse totale des insectes existant dans le monde aurait diminué de 2,5 % chaque année. Les auteurs de l’étude estimaient ainsi que les insectes pourraient disparaître d’ici 2100. En cause notamment : la forte utilisation de pesticides dans les zones agricoles. Privilégier une alimentation issue de l’agriculture biologique, garantie sans pesticides, permettrait ainsi de préserver les insectes, indispensables à la survie de la biodiversité.

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