Vendredi 19 avril, plus de 2.000 activistes mènent des actions contre « la République des pollueurs », à La Défense, près de Paris. Il s’agit de la plus grande action de désobéissance civile organisée à ce jour en France.
Ministère de la transition écologique : À l’entrée du ministère, également recouvert d’affiches, des citoyens portent des portraits du directeur de la Société Générale, d’EDF, de Vinci et les inscriptions « Macron, champion of polluters » et « Pollueurs, Macron, même combat ». Une militante discute des travaux de Pablo Servigne avec deux employés du ministère. « Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. L’Homme est un animal qui ne peut vivre seul », explique la militante. « C’est le progrès technique qui détruit la nature, mais on ne peut pas vivre sans… sinon on reste des peuples primitifs », rétorque le fonctionnaire.
Devant Total, Cécile Marchand, des Amis de la Terre, et Clément Sénéchal, de Greenpeace, prennent la parole aux côtés d’un portrait d’Emmanuel Macron malencontreusement cassé).
« Total va faire un peu de mécénat sur Notre-Dame de Paris, sur le patrimoine historique, mais qu’est-ce qu’ils font pour le patrimoine vivant ?, dit Clément Sénéchal. 42 millions d’euros par jour, en moyenne, dans les énergies fossiles… »
Un policier invective un photographe qui tente de photographier l’intérieur du bâtiment et l’unité d’intervention : « C’est un lieu privé, vous aimeriez qu’on photographie chez vous ? » Le photographe passe son chemin.